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Exposition Personnelle du 1er au 8 octobre 2024 à Paris le Marais : une rétrospective de mon travail récent combinant les séries sur la tendresse et sur la jumelle imaginaire. Le sujet de la tendresse est travaillé en teintes : tendresse noire, tendresse verte, tendresse blanche et tendresse éternité et interroge ma relation avec la France et à la Corée ainsi qu'aux souvenirs.​ Le jeu avec les effets miroirs et de superposition, le visible et l'invisible, le présent et le passé, invite les spectateurs à réfléchir sur leur propre identité dans un monde en évolution. transcender les frontières artistiques en fusionnant disciplines et médiums crée des œuvres à la fois personnelles et universelles.

Solo Exhibition – October 1 to 8, 2024, Paris Le Marais: a retrospective of my recent work combining the series on tenderness and the imaginary twin. The theme of tenderness is explored through shades—black tenderness, green tenderness, white tenderness, and eternal tenderness—questioning my relationship with France and Korea as well as with memory. Through play with mirror effects and superimposition, the visible and the invisible, the present and the past, the exhibition invites viewers to reflect on their own identity in a changing world. By transcending artistic boundaries and merging disciplines and mediums, the works become both deeply personal and universal.

Traduction des commentaires en coréen de l'émission [Global Korean] diffusée par la télévision sud-coréenne le 29 octobre 2024.

 

« À Paris, en France, une artiste d’origine coréenne adoptée a organisé une exposition spéciale pour exprimer la nostalgie de son pays d'origine et la douleur de la perte à travers l'art. Il s'agit de Laure Badufle, que nous vous avons présentée l'année dernière dans l’émission [Global Korean]. Global Korean présente les différentes vies des ressortissants coréens à travers le monde. Cette fois, nous rencontrons Laure Badufle, qui explore l'identité de la diaspora coréenne à travers l'art à Paris.

Le quartier du Marais à Paris, en France, abrite une grande variété d'espaces artistiques. Dans ce centre de l'art et de la culture française, une exposition à l'histoire très particulière a été organisée. Vingt-cinq chaussures de caoutchouc peintes à l'aquarelle accueillent les visiteurs.

Les œuvres dépeignent la vie et l'histoire d'enfants coréens adoptés qui ont quitté la Corée et voyagé à l'étranger.
Les visiteurs sont rapidement immergés dans les peintures.

Née à Jinju durant l'été 1984 et adoptée par la France à l'âge de treize mois, Laure Badufle peint depuis lors en imaginant ce qu'aurait été sa vie si elle avait vécu en tant que Coréenne.
Une patrie déconnectée et une famille perdue... des sentiments de nostalgie et de perte provenant d'un passé douloureux sont capturés sur la toile à travers divers symboles tels qu'une carte de la Corée et des chaussures en caoutchouc.

Il lui a été difficile de faire face à ses blessures, mais elle ne voulait pas renier ses racines, la Corée. Après une période longue et douloureuse, Laure Badufle a demandé à récupérer sa citoyenneté coréenne. Dès qu’elle a tenu son passeport coréen avec son nom coréen dans la main, elle a su qu’elle devait intégrer son identité coréenne dans son travail.

Pour les personnes adoptées qui sont nées en Corée mais n'ont jamais connu la vie en Corée, l'identité coréenne est un sujet de questions sans fin. Le travail de l'artiste est une réflexion constante sur ce sujet et va au-delà des récits personnels pour transmettre un message d'empathie et de réconfort aux adoptés coréens qui partagent la même expérience.

Après une exposition réussie, l’artiste se prépare à un nouveau voyage. Elle a lancé un projet avec un groupe d’artistes qui sont des adoptés internationaux et qui partagent la même expérience, celle d’explorer leurs racines perdues à travers l’art.

A travers ce projet, l’artiste espère exprimer la trajectoire de sa vie en tant que diaspora coréenne et partager une empathie plus profonde avec le monde.

Le parcours artistique de Laure Badufle commence maintenant. Elle partage le réconfort et l’empathie avec de nombreux adoptés coréens. Nous lui souhaitons bonne chance et soutenons les défis de l’artiste. »

[Global Korean – October 29, 2024]

In Paris, France, a Korean-born adoptee artist has organized a special exhibition to express nostalgia for her homeland and the pain of loss through art. This is Laure Badufle, whom we introduced to you last year on Global Korean. Global Korean presents the diverse lives of Koreans living around the world. This time, we meet Laure Badufle, who explores the identity of the Korean diaspora through art in Paris.

The Marais district of Paris, France, is home to a wide variety of artistic spaces. In this center of French art and culture, an exhibition with a very special story has been organized. Twenty-five rubber shoes painted in watercolor welcome the visitors.

The works depict the lives and stories of Korean children who were adopted abroad after leaving Korea. Visitors are quickly drawn into the paintings.

Born in Jinju in the summer of 1984 and adopted to France at the age of thirteen months, Laure Badufle has painted ever since, imagining what her life might have been like had she grown up in Korea. A disconnected homeland and a lost family… feelings of longing and loss from a painful past are captured on canvas through various symbols such as a map of Korea and rubber shoes.

It was difficult for her to face these wounds, but she did not want to deny her roots—Korea. After a long and painful period, Laure Badufle applied to regain her Korean citizenship. The moment she held her Korean passport with her Korean name in her hands, she knew she had to embrace her Korean identity in her work.

For adoptees who were born in Korea but never lived there, Korean identity remains an endless question. The artist’s work is a constant reflection on this subject, going beyond personal narratives to deliver a message of empathy and comfort to Korean adoptees who share the same experience.

After a successful exhibition, the artist is preparing for a new journey. She has launched a project with a group of international adoptee artists who share the experience of exploring their lost roots through art.

Through this project, the artist hopes to express the trajectory of her life as part of the Korean diaspora and to share a deeper sense of empathy with the world.

The artistic journey of Laure Badufle begins now. She shares comfort and empathy with many Korean adoptees. We wish her the best of luck and support her artistic challenges.

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